vendredi 24 décembre 2010

Bonnes fêtes

En vacances dans les frimas, je vous souhaite à tous de bonnes fêtes et une bonne année 2011

dimanche 19 décembre 2010

Tristes illuminations de Noël

 

Alors que d'habitude la ville de Nauplie s'illumine à l'approche de Noël, cette année, elle ne semble pas y prendre goût.

Et pourtant, le personnel de la municipalité s'y est employé dès le début du mois de décembre, alors que les températures étaient encore bien estivales.







Mais le résultat est bien chiche.





Même les palmiers de la place de la mairie, qui jusqu'ici dégoulinaient de guirlandes, sont restés nus.

Les particuliers eux aussi ne semblent pas avoir le goût de décorer leurs balcons. 
La crise serait-elle passée par là aussi ?

mercredi 15 décembre 2010

Diversifier ses sources de revenus

Hier soir, Lakis Lazopoulos, a raconté la blague suivante dans son émission satyrique :

"Trois hommes, un Français, un Allemand et un Grec boivent un verre dans un bar. Arrive le Christ en personne. Ils l'invitent à se joindre à eux. 

Le Christ et l'aveugle Bartimée
Le Christ impose les mains sur le Français et le guérit de son mal de jambe.

Il impose les mains sur l'Allemand et le guérit de sa maladie de coeur.

Il va pour imposer les mains sur le Grec, mais celui se recule vivement et s'écrie :

"Non, non, surtout pas, je veux continuer à toucher ma pension d'invalide !"

samedi 11 décembre 2010

Première neige sur les montagnes

Après les chaleurs estivales de ces derniers jours, voilà que la température a brusquement chuté hier et ce matin, une jolie surprise m'attendait : la neige est tombée sur les montagnes du côté de Tripoli.

 Nauplie Nafplio Argolide Peloponnèse Grèce
Le Bourtzi et à l'arrière (à gauche) le mont Artemisio (Vu sa forme les enfants l'appellent le néné d'Artémis !)

mercredi 8 décembre 2010

Soirée au pressoir à huile


Un ami m'a invitée au pressoir de son village pour assister à l'opération et déguster le cru 2010.

Les olives sont d'abord déversées dans une grande cuve, puis aspirées dans une première machine qui les débarrasse des dernières feuilles et les lave.


Puis, elles passent successivement dans quatre machines qui les broient (pulpe et noyaux confondus) pour en faire une espèce de tapenade bien âcre.


Cette pâte passe ensuite dans une première centrifugeuse qui en extrait l'huile et récupère le pirène,  poudre de pulpe et de noyaux, qui sera envoyé dans une usine pour en extraire de l'huile pour les machines. 


L'huile passe encore dans deux autres centrifugeuses avant de s'écouler dans un bac et être mise en bidon.


Tout le processus prend bien une heure et dure plus ou moins longtemps, en fonction de la quantité d'olives amenées. Hier soir, il y en avait un peu plus d'une tonne et le rapport était bon, puisqu'il n'a fallu que 4, 7 kilos d'olives pour obtenir 1 litre d'huile.


L'ambiance est d'abord bruyante, mais surtout chaleureuse, le sourire est sur les lèvres des propriétaires qui voient enfin le résultat du travail de l'année. 

La tradition veut que l'on déguste la nouvelle huile en faisant rôtir du pain, sur un feu de cheminée, lorsqu'il y en a une, ou au bout d'une fourchette, dans un four en l'occurence.


On passe ensuite la tranche sous le jet d'huile, on l'égoutte et l'on met en réserve, comme on dit dans les grands restaurants.

Il ne reste plus qu'à sortir la féta, le vin, les olives mises en saumure un mois auparavant, et le pique-nique se transforme en festin !


samedi 4 décembre 2010

La plage en décembre

Hier, 3 décembre, 21° à l'ombre (avant hier, 27° à l'ombre) alors je vous dis pas au soleil ! On se baigne !


Je sais, vous me direz qu'à Nauplie, il y a même une association des gens qui se baignent toute l'année, quel que soit le temps et la température. Mais hier, non, ce n'était pas vite fait bien fait, par mesure de santé, non, non, c'était pour le plaisir de barboter, presque comme en plein été.


Il y en a un qui doit regretter d'avoir fermer la cafétéria ! D'accord, ce n'est pas encore la foule, mais ce n'est pas non plus l'heure de la pause de midi.


vendredi 3 décembre 2010

O καφές – le café

le frappé
C'est la boisson grecque par excellence, et il y a le choix :
  • ελληνικό/elliniko (café grec),
  • φραπέ / frappé (un nescafé "shaké" auquel on rajoute des glaçons,
  • νες / nes (nescafé chaud),
  • γαλλικό / galliko (ou café français, en fait un café filtre),
  • εσπρεσάκι / espressaki (espresso tiré au percolateur)
  • καπουτσίνο / capuccino (avec de la mousse de lait),
  • φρέντο / freddo (espresso mélangé à des glaçons),
  • et j'en oublie certainement....

l'elliniko
On le boit σκέτο / sketo (ou πικρό / pikro – amer), μέτριο/ métrio (moyennement sucré) ou γλυκό / gliko (très sucré).

Il n'est pas servi dans les tavernes, mais au kafenio ou dans une cafétéria










jeudi 2 décembre 2010

La récolte des olives

Olivier  Argolide Peloponnèse Grèce
champ près d'Epidaure
L'orage menace, le vent se lève, il est temps de penser à cueillir les olives, d'ailleurs, les branches croulent sous le poids des fruits.


Pour savoir si les olives sont mûres, on en prend une et on la presse entre le pouce et l'index; si un jus laiteux en sort, c'est que la récolte peut commencer.

mercredi 1 décembre 2010

L'entraide

Comme vous le savez sûrement, les Grecs vivent une crise économique sans précédent. La population subit de plein fouet les mesures draconiennes imposées par la "troïka", comme on l'appelle, à savoir le FMI, la BCE et l'Union européenne.  Le quotidien des gens en est affecté lourdement, mais heureusement le sens de la solidarité et de l'entraide n'a pas (encore) disparu.

La semaine dernière j'ai acheté les deux médicaments que je prends régulièrement et alors que d'habitude je les paie 24 €, la pharmacienne, cherche les prix dans son catalogue et ne me réclame que 21 €. Lorsque je lui dis qu'elle doit se tromper, elle me répond en souriant : "Qu'est-ce qu'on peut y faire ? Il faut bien s'entraider !". Visiblement elle a choisi le barème lui laissant une marge plus petite.

pain paysan au sésame

Ce matin, c'est au tour du boulanger de faire une action : 1 € le kg de pain ! Lorsque je lui dis que c'est bien appréciable, il répond lui aussi : "On fait ce qu'on peut pour aider, sinon où va-t-on ?"

Vive le commerce de proximité !