mardi 20 juin 2017

Les sept contre Thèbes

C'est à Eschyle que l'on doit cette pièce qui remonte à 467 av. J.-C.

Après le départ d'Oedipe de Thèbes, ses deux fils, Etéocle et Polynice, sont censés se partager le pouvoir chacun à son tour. Mais lorsque celui de Polynice vient, son frère refuse de lui céder le trône. On se rappelle que Polynice est allé trouvé son père à Colone pour lui demander son appui, mais que ce dernier le lui a refusé et a même souhaité que les deux frères s'entretuent. C'est à ce combat que l'on assiste dans cette tragédie. 

Chassé de Thèbes par son frère, Polynice trouve refuge à Argos. Il y prépare son combat pour reprendre la ville de Thèbes qui dispose de sept portes. Il s'allie donc à six autres chefs de cité afin d'obliger son frère à défendre les sept portes en même temps. 

Les sept contre Thèbes

Mais ce n'est que par les échanges entre Etéocle et son éclaireur ou à travers les récits du choeur que nous suivons la bataille qui se mène, jusqu'au combat final qui voit les deux frères s'entretuer comme l'avait prédit Oedipe.

Etéocle et Polynice

Mais la tragédie ne saurait s'arrêter là et elle se poursuit par l'interdiction faite aux Thébains de donner une sépulture aux ennemis dont Polynice. Et la pièce se termine sur les lamentations d'Ismène et d'Antigone et la décision de cette dernière de braver l'interdit et d'enterrer son frère. 

Il faut donc se reporter à Sophocle pour avoir "la suite" et relire la pièce "Antigone" pour connaître la fin du cycle thébain. Dommage que le Festival d'Epidaure ne l'ait pas programmée cette année. 

En attendant, vous pouvez trouvez le texte des Sept contre Thèbes en cliquant ICI. 

2 commentaires:

  1. Voir cette pièce sur les lieux où elle a été créée et ou les faits sont survenus doit être un grand moment que le festival d'Epidaure mettra à son programme prochainement. Bises

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour cette "mise à niveau". Comme d'habitude, je me perds dans ses entrelacs de l'histoire, et ta piqûre de rappel me permet de croire que je vais m'en souvenir!

    RépondreSupprimer